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La Roue Carrée V2.0 L'automobile en Corse

Week End à Paris (des gens super et de belles autos)

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Chapitre 1: En route
 Vendredi 7 Mars, il flotte ce matin, pour changer de la neige de la veille. Un petit tour au bar histoire de voir qui il y a, puis retour à la maison pour préparer les affaires. De la charcuterie, quelques fringues de rechange, c'est pas long et pas compliqué. Après un repas vite avalé, saut dans la voiture et direction Calvi. A l'aéroport, là aussi, c'est très simple. Enregistrement à l'entrée, un seul avion au départ, impossible de se louper. La pluie est toujours là, mais se calme un peu au moment de passer sur la piste entre le hall et l'avion, coup de bol. Et ça y est, première fois dans un avion depui 14 ou 15 ans, ça fait un bail! Du coup, un peu stressé avant le décollage, vu que je ne sais plus comment ça fait. L'accélération impressionne, mais rien d'effrayant. Je vois le sol s'éloigner, puis la mer, la citadelle de Calvi, la Revelata, et enfin, le brouillard. L'appareil continue de grimper, et on traverse enfin la couche nuageuse pour arriver au soleil. Quelques minutes plus tard, des éclaircies permettent de voir des montagnes enneigées. On est déjà au-dessus du continent, et le blanc des nuages, concurrence le blanc de la neige. Premier mitraillage de photos, j'avais oublié ce que c'était.
 Au bout d'une heure de vol, le commandant annonce l'arrivée sur Paris. Les nuages sont compact, on ne voit rien, pire que sur la Corse, ça n'annonce rien de bon en-dessous. Pourtant, après la descente et la traversée de la purée de pois, il ne pleut pas autant que je l'imaginait. Je trouve Starsky qui m'attend à la sortie de l'avion. Après l'attente des bagages et un affrontement avec l'ascenseur, dont nous sortirons victorieux, (re)découverte de la circulation parisienne. "Et là c'est calme" qu'il me dit. Bonjour le dépaysement, ça change d'Ajaccio ou Bastia. Direction Marly par le périph. Vue de Paris assez rapide, c'est grand!
 Arrivée à bon port. Visite de l'appart et de la chambre, je vais être bien. Le temps de faire quelques courses, Laure arrive, puis, encore un peu d'attente, et il est temps de partir pour l'aire d'autoroute de Ferrières.
 
Vendredi 7 Mars 2008 (43) modif
 
 
Chapitre 2: Du Rencard de Ferrières à la DC House
 Cette fois-ci, exit le périphérique surchargé. Une petite traversée rapide de Paris, de nuit, le long de la Seine. A peine le temps de prendre une photo de la fameuse Tour Eiffel illuminée, et hop, nous voilà déjà sur l'A4. Coup de malchance, il se met à pleuvoir alors que l'on arrive en vue de l'aire d'autoroute.
 Entre la nuit, le froid et le mauvais temps, peu d'autos ont fait le déplacement. Mais bon, je me plaint pas, j'ai jamais vu autant de voitures américaines d'un coup! Alors qu'on cherche une place pour se garer, voilà Jeoffrey (Cuda sur le forum) avec la Camaro de Cannelle. Il doit déjà partir, on le verra plus tard. Je reconnais immédiatement les deux premières autos en face de moi, la Firebird de Baz (dont je reparlerai un peu plus loin) et le gigantesque LTD. Déjà en photo il impressionne, mais en vrai, il est vraiment immense. Le temps de serrer quelques mains et de rencontrer quelques membres du forum, et hop un petit tour. Pour commencer, une pas très exotique (pour certain) Mustang affublée d'une horrible prise d'air (pourquoi??!). On passera sur les pick up et SUV moderne qui commencent à devenir assez courant chez nous. Petit arrêt avec une pensée pour Jo devant une Mini coincée au milieu d'une rangée de trois Firebird 70's accompagnées par une Camaro 1ère génération. En face, sinistre avec sa robe noire et sa carrosserie cabossée, se gare une Chevelle de 67 alors qu'une belle Chrysler 300 cabrio rouge, tous chromes dehors, fait son apparition et glisse sur le parking. Autre très belle auto aussi que ce cabrio Oldsmobile bleu qui se remarque au milieu du noir qui l'entoure. Du côté des Corvette, une seule C4, et deux C3 d'avant la suppression des chromes (entre autres). Présence aussi de plusieurs Camaro moderne, de quelques vans, d'une Dart 66, de quelques Plymouth Volaré et d'une Mercury Cougar 70's. A noter aussi une surprise pour les fans de K2000, mais peut-être pas pour les habitué du rencard. C'était finalement les Firebird qui étaient présentent en force, dans une couleur, à quelques exceptions près, uniformément noire. L'arrivée des "kékétuningf&f" nous signale qu'il est temps d'aller manger.
 Depuis le temps que j'en entends parler, je vais enfin voir ce que c'est que la DC House. Je suis plus doué pour parler bagnoles, plutôt que parler des gens ou des sentiments. Je vais essayer de retranscrire au mieux mes impressions de cette soirée, mais je serais en dessous de la réalité qui est encore meilleure. J'avais déjà une petite idée de ce qu'était la DC House, mais ça dépasse tout ce que j'imaginais. Je pense pas qu'on puisse faire mieux côté accueil. Je ne pense pas que ce soit seulement du au fait que je fréquente le forum, car, malgré ma timidité légendaire, je me suis senti tout de suite à l'aise. Il faut dire qu'on se retrouve face à des personnes d'une telle gentillesse...
 Le temps de dire bonsoir à tous le monde, et direction la cuisine. Heureusement que Laure est là pour m'aider à couper la charcuterie parce qu'avec moi c'était pas gagné. Puis arrive le moment fatidique du Figatellu, et là, je me rends compte que j'ai pas pensé à prévenir d'allumer le feu. Coup de téléphone à la maison pour demander conseil et me voilà en train de tester une méthode peu habituelle pour faire cuire cette charcuterie bien de chez nous. Je ne parlerai pas de cette méthode au risque de passer pour un criminel, mais elle s'est avérée étonnament efficace.
 C'est alors que je suis en plein crime, que Baz s'approche et me demande si je veux faire un tour. Ah que oui!! Le temps de finir de faire cuir et d'enfiler ma veste, et me voilà dehors face à sa voiture. C'est une Firebird Esprit de 79, avec l'aigle sur le long capot et tout et tout. Avant de monter à bord, il faut ouvrir les longues et lourdes portières qui donnent accès à un habitacle tout de rouge vétu. Ca change de l'habituel noir et gris tout triste que l'on voit dans toutes les voitures. Assit bien bas dans le siège passager, on se rend bien compte des dimension supérieure à la moyenne de l'auto. Il y a bien de la place pour les jambes, on n'est pas du tout à l'étroit. Elle démarre au quart de tour et on part dans la douce musique du V8. Baz profite des lignes droite pour accélérer un peu, ça pousse plus que ma pauvre bagnole déglinguée. Mais ce qui m'amuse le plus, c'est la boitoto, c'est rigolo et perturbant à la fois. Etrange aussi, ce sont les roues arrière qui patinent dans les ronds points. Bref, un tour bien sympa, et une première en américaine.
 Retour à la DC House où ça discute autour du LTD. En effet, quelques passant curieux se sont arrêtés pour voir le "poussin" d'un peu plus près. Evidemment, ils seront très vite attiré par la Pontiac. A l'intérieur la soirée commence à se terminer tranquillement, tout le monde a bien mangé et bien bu, et très (trop) vite, il est déjà temps de partir.
 Un grand merci à la famille Jouannet et à la DC Team pour l'accueil et la super soirée.
 
Rencard de Ferrière - Mars 2008 (1) modifRencard de Ferrière - Mars 2008 (50) modif
 
 
Chapitre 3: Mémorable visite d'un garage
 Après une courte nuit, un réveil pas trop difficile car on doit aller voir la voiture de Starsky au garage. Le soleil est au rendez-vous, ça fait plaisir après la pluie et le froid. Un petit bout de route pas trop long, et voici donc le fameux garage. Impossible de manquer Gégé en pleine manoeuvre dans sa Corvette jaune. Apperçu rapide alors qu'on passe devant pour aller se garer: il y a du beau monde. Signe du destin, à peine débarqué, il faut pousser l'Olds qui pèse son poids. Et oui, c'est lourd une ricaine! Un petit coup d'oeil aux alentours. Opel GT, Simca 1000, ... voilà pour les "européennes". Côté US, outre la Cutlass de Starsky et la Corvette C4 de Gégé, quelques Corvette C3 et Mustang se partagent le parking, accompagnées de deux Cobra. Un peu à l'écart, une superbe Impala sortie de grange, dans son jus. Il commence à y avoir de l'agitation autour. Le proprio a dit "aujourd'hui je fait un tour avec", on va voir ça. Derrière, des pneus sont entassés sur une bache qui cache une... Pontiac GTO, rien que ça!
 Alors que je tourne autour des autos, voilà qu'on ne vient pas me demander si j'ai déjà entendu parler d'un garage américain en Corse. L'America Garage est vraiment connu de partout. Pendant la discussion sur ce fameux garage, deux autres Corvette C4 font leur apparition, une LT1 et une Grand Sport, reconnaissable à sa couleure bleue et à ses bandes blanches (ça rappelera quelque chose aux fans de la série des Gran Turismo). Mais rapprochons nous un peu de cette fameuse Oldsmobile Cutlass Salon de 1975 que Starsky tenait tant à me montrer. Un sacré bateau! A bord quel espace, et ces sièges, on se croirait... dans un salon. Le coffre est à l'échelle de la voiture, d'une profondeur infinie, et, à défaut de l'entendre, je ne peux que regarder le V8. C'est là qu'arrive Gégé qui m'annonce que Jean-Marc va me faire faire un petit tour en Cobra.
 J'ai probablement mal entendu... et pourtant. Le Jean-Marc en question démarre son serpent. J'ai jamais entendu un vacarme pareil, c'est pas rassurant. Et là, c'est le comble, il me dit de monter et de maintenir le régime moteur entre 1000 et 1100tr/min le temps qu'elle chauffe. Je suis partagé entre l'envie de me mettre derrière le volant d'un tel monstre, et la peur de faire une connerie. Ils finiront par me convaincre, et me voilà en train d'enjamber échappement et portière pour accéder à l'habitacle exigüe. Les jambes rentrent juste dans l'etroit tunnel menant au pédalier. Si la position de conduite est assez perturbante, que dire des vibrations. L'auto bouge sur place!! Le tour est vite fait, à part les quelques compteurs, il n'y a rien. Les quelques minutes de chauffe passent vite, et je change de siège. D'ailleurs, ne cherchez pas le confort, ce n'est pas leur vocation principale, même si on y est pas trop mal installé. Une fois bien arnaché, avec la sensation d'être assis par terre, et débarassé de la casquette qui risquerai de s'envoler, l'engin se met en mouvement.
 C'est encore plus dément que je ne l'imaginais! A chaque coup d'accélérateur elle part comme un boulet de canon, clouant les passagers au siège. Ca décoiffe sévère dans un vacarme de l'autre monde. Heureusement qu'elle est en réglage et qu'il ne pousse pas... C'est assez tordant de voir la tête des gens face à cette brute. Car c'est bien d'une brute qu'il s'agit. Un moteur bien puissant, 4 roues, et une jolie et légère carrosserie, car, comme dirait certains: "le poids, c'est l'ennemi". Ici, pas de gadgets, d'équipements de confort, ni même d'insonorisation. On est à l'air libre, on respire pleinement les vapeurs d'essence, on ressent toutes les vibrations avec l'impression que la voiture va se couper en deux sous l'effet de la puissance démesurée. Pas d'appui-tête, ni de vitre, on encaisse pleinement les G avec le concert des échappements au niveau des oreilles. A peine le temps de s'habituer qu'il est temps de retourner au garage.
 Les choses y ont évolué d'ailleurs. L'Impala a démarré et effectue ses premiers tours de roues depuis bien longtemps. La comparaison avec Christine est inévitable, la belle reprend vie sous nos yeux. C'est finalement sur cette dernière image, et avec encore les grondement de la Cobra qui résonne dans la tête, que nous repartons vers Marly.
 
Garage Bois des Roches (20) modifGarage Bois des Roches (46) modif
 
 
Chapitre 4: 21ème Salon Champenois du Véhicule de Collection
 Après déjeuner, retour sur la route. Les effets de la fatigue se font ressentir, nous incitant à faire une pause sur l'aire de Ferrières. Elle a retrouvé le "calme" et l'aspect d'une classique aire d'autoroute comme on en voit beaucoup. Juste le temps d'un café, et on repart. Les festivités commencent dès le péage sous la forme d'une importante quantité de Citroën, au milieu desquelles se mèlent d'autres anciennes sur le retour. Au fil des kilomètre, on guette les autos. On en croise tellement, que pour moi, nous allons arriver quand tout le monde sera parti. Grosse erreur!
 Arrivée à Reims, on suit les panneaux, pratique, tout est indiqué clairement. Un petit apperçu de loin de la cathédrale et direction le parc des exposition. Impossible de le rater, il y a une quantité inimaginable de voitures anciennes garré devant. J'ai la langue collée sur la vitre, la bave dégouline. De ma vie j'en n'ai jamais vu autant. D'ailleurs, il y certains modèles que je n'ai carrément jamais vu. Je flash sur un superbe U23 dans son jus garé sur le trottoir, absolument magnifique. Mais ce n'est pas fini.
 Le temps de se garer, et je part en courant au milieu des voitures, une sorte de "Petite Maison dans la Prairie" sur un parking. Je devient complètement fou, je ne sais mais pas où aller tellement il y a à voir. Je mitraille tant que je peux. Je remarque au passage une deuche rabaissée au look "qui tue". Je retrouve Starsky devant l'entrée qui est en pleine discussion avec Bullecor du forum. Du côté des autos, la devanture est composée de magnifiques Lincoln et Cadillac fifties accompagnée par une 504 coupé et une 204 à l'allure très racing plutôt sympa. Une enfilade de DS termine le plateau, alors que plus loin, une Capri 1 et une 4cv prennent le soleil. Citroën toujours, une DS break très sortie de grange accompagne une Traction tout droit débarquée du raid Africa Gazoline. Rencontre avec le sympathique Olds 60's avec qui j'ai l'occasion de discuter un peu entre une superbe R4 1ère génération et une autre R4 relookée façon Gordini. La visite du parking continue entre Fiat 500, Panhard 24 et autres Simca 1000. Mais c'est avec la sensation d'avoir manquer beaucoup qu'il faut se décider à entrer véritablement dans le salon.
 Un petit regard ce qui s'étale devant moi avant de descendre les marches. C'est impressionnant, c'est immense, c'est démesuré pour un Corse qui quitte son île pour la première fois depuis plus de 10ans. Une brocante géante uniquement dédiée à l'automobile de collection. J'ai du mal à en croire mes yeux, dire qu'il y en a qui sont blasés par ce genre de chose. Je pourrai déambuler des heures entières au milieu des stands sans m'ennuyer. Des pièces d'automobiles de toutes sortes sont étalées à perte de vue, et près d'elles, de vieux utilitaires s'exposent. Au moment de rentrer dans la partie couverte, une DS étrange attire mon regard. C'est sans voix, que je me retrouve devant un plateau Tissier, accompagné par une CX... Tissier aussi.
 A l'intérieur, le spectacle continue. On passe successivement de la brocante à l'exposition automobile. Chez cette dernière, on tombe parfois sur des mises en scène plutôt rigolote, comme ce Capitaine Haddock embarqué à bord de la Jeep l'emmenant à la fusée lunaire d'"Objectif Lune". Un peu plus loin, une 2cv Sahara se désabille, alors qu'une Dauphine Electrique en provenance directe des US dévoile ses organes. Plusieurs Citroën affichent fièrement leurs peintures de guerre, souvenir de leurs aventures passées au bout du monde. Une Fiat 500 cabriolet se cache dans un décor de neige, alors que dans un recoin, on peu découvrir une spendide Delahaye. La couleur flashie d'une Cox Custom attire l'oeil, au côté de la Cadillac qui partira chez l'heureux gagnant de la tombola de l'ACCF. En face, ça sent le désert marocain, avec une digne représentante du populaire 4L Trophy. Les avant-guerre font leur show. Au milieu des De Dion Bouton, un très discret tricycle à vapeur Mercedes de 1886 semble disparaître. Bien discret aussi le stand Auto Union coincé entre quatre cloisons blanches derrière l'une desquelles on peut admirer une partie du passé sportif de Panhard & Levassor. Posant fièrement sur son plateau tournant, une Fiat 500 domine le monde, alors que derrière elle, une BMW 2002 a enlevé le haut. Arrêt obligé devant la fantastique Lamborghini Miura qui n'a pas vieillit, surtout face à la Chenard et Walcker qui l'accompagne, curieux couple. Les étapes de restauration d'une voiture en bois s'affichent et s'exposent avec une auto partiellement démontée, une Panhard X sortie de grange cherche preneur et des motos Peugeot s'exposent, pendant que l'éléphant se dresse sur le radiateur d'une Bugatti. Arrêt devant le stand d'une Mustang Club de France, où une belle Mustang II à la très seillante robe rouge fait oublier les idées préconçues sur ce modèle. "Etat d'origine non restauré", c'est ce qu'affiche fièrement une Ami 6 berline or sombre de 1969, mais la vraie star du salon, c'est bien le Type H venu en masse et qui se décline à toutes les sauces.
 Du côté de la brocante, il y en a pour tous les goûts, tous les ages, tous les budgets. Si la pièce auto est réellement la partie la plus importante, on retrouve, en plus des traditionnelles revues techniques, un grand nombre de livres et de magazine. A propos de magazine d'ailleurs, mélange de surprise et de plaisir que de se retrouver face au stand Gazoline. Aussi populaire que leur versions à l'échelle 1, les miniatures sont partout, des fabrications modernes aux Dinky Toys d'époque, et sont parfois accompagnées d'authentiques voiturettes à pédales, autrefois jouets des plus jeunes, et aujourd'hui la proie de colectionneurs plus agés. Compteurs, phares, logos, mascottes, calandres, carbus,... difficile de ne pas trouver sont bonheur, et on est tenté, même si l'on en a pas l'utilité, d'acquérir une pièce auto tout simplement pour son esthétique. Tout de bleu vêtu, un stand Alpine expose à la vente une superbe mécanique qui trouverait sa place aussi bien sous un capot que dans le salon de la maison.
 Alors que la nuit est tombée, le retour à la voiture s'effectue en douceur en traînant autour des autos exposées à l'extérieur. Plusieurs d'entre elles font les yeux doux à d'éventuels acheteurs. Remarquable au mileu des demoiselle, un tracteur Farmall s'est fait tout beau pour venir au marché. Quelques semi épaves, et parfois des épaves, comme cette Traction, attendent les restaurateurs qui voudont bien les rendre aussi belles que les américaines aux chromes séduisant. Plus loin, fier et glorieux, mais aussi vestige d'une époque sombre et meurtrière, se dressent les imposants véhicules militaires, survivants de la Seconde Guerre Mondiale. Revêtu de leurs tenue de combat sans le moindre pli, il sont prêt à partir défiler, dominés par l'imposant GMC DUKW sorti des eaux pour soutenir les blindés. Ces américains font presque passer dans l'oubli le "petit" U23 coinçé contre un mur. Mais comment pourrait-il rivaliser face à la glorieuse et non moins célèbre Jeep.
 C'est sur cette note militaire que nous repartons dans la nuit. Les lueurs de Paris se font voir au loin, et, tout près des lasers de Disneyland, nous faisons un arrêt sur l'aire de Bussy, en face de Ferrières, presque 24h après le rencard, la boucle commence à être bouclée.
 
21ème Salon Champenois (22) modif21ème Salon Champenois (50) modif
 
 
Chapitre 5: Retour sur Terre
 Et le Dimanche est là. La pluie a fait son retour pour cette dernière matinée. Starsky a une dernière chose à me montrer. Elle attend sagement garée dans la rue, la Lexus. Ruisselante sous la pluie elle nous accueille à bord. Bien installé dans les sièges en cuir, petit tour du propriétaire. La classe. L'équipement de bord est impressionnant et la finition soignée mais assez sobre. Cet aspect est cassé par la présentation des compteurs qui rappellent certaines montres de luxe. Mais ces fameuses montres, n'auraient elles pas été elles-même conçues pour ressembler à des cadrans de tableau de bord. Un juste retour des choses qui donne un petit air rétro à une auto high tech. Le 6cyl se fait discret, sauf si on cherche à le pousser. Il est bien accompagné par une boite automatique qui participe au confort de conduite d'une auto qui ne se veut pas vraiment sportive. Elle sait parfois sortir ses griffes si on lui demande. Starsky le démontrera lors d'une petite séance de burn sur un parking désert, l'occasion aussi d'effectuer une figure dont seule les propulsions ont le secret.
 Retour ponctué d'anciennes européennes et américaines, suivit d'un repas qui rappelle déjà la maison. Le sac est vite préparé, et juste le temps de dire au revoir, et me voilà déjà dans les airs. Le temps est encore plus couvert qu'à l'allée, pas le moindre bout de paysage en vue. Une petite percée lors de la descente permettra d'admirer la Mediterranée où voguent quelques bateaux. Et voilà Calvi, triste sous la pluie. Retour à la maison et retour sur Terre.
 
Dimanche 9 Mars 2008 (9) modif
 
 
 Merci à Starsky et Laure pour l'accueil l'hébergement, et le super week end. Merci aussi à la famille Jouannet et à la DC Team pour l'accueil et les bons moments passés avec vous. Ce fut un séjour mémorable.
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