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La Roue Carrée V2.0 L'automobile en Corse

11ème Tour de Corse Historique

grissom2b

 Record historique pour un Tour de Corse avec plus de 190 engagés pour l'édition 2011 de sa version historique. Un plateau exceptionnel pour une épreuve devenue incontournable dans le calendrier VHC/VHRS. Preuve en est la liste de noms qui rappelle de grands moment de compétition automobile. Andruet, un fidèle de l'épreuve, l'incontournable Manzagol, Erik Comas sur une Stratos usine, Oreille le grand retour, Biche, Pescarolo,... Le cru 2011 s'annonce délicieux.

 

 Lundi soir, déjà les premier moteur se font entendre dans les rues d'Ile-Rousse. Les parkings des hôtels accueillent les premières équipes qui effectuent les derniers réglages. Sur le bord de mer, le long de la route qui mène au port, on s'affaire autour d'une Autobianchi A112. A ses côté, une rare Fiat 131 Racing affutée aux couleurs de la team Cobra. Non loin, l'imposante Jaguar XK d'Abel de Libran fait rugir son 6 en ligne. De l'autre côté de la rue on s'agite autour des autos des Cochin, Mercedes 350SLC, BMW 3.0CSL, Alpine A110 et Ferrari 308 GTB, un échantillon de la production européenne en matière de sportives prestigieuses. Sur l'île de la Pietra, Henri Pescarolo veille à la préparation du coupé Napoleon.

 

 Mardi matin, c'est le grand débarquement! C'est un véritable convoi qui s'impose sur les routes au départ des ports de l'île pour rejoindre la Balagne. Dans la montée du col de Pietralba, une Audi Quattro est stationnée gueule ouverte, elle n'ira malheureusement pas plus loin. Certains on choisi de rallier les vérifs en roulant, d'autres se sont entassés sur des semi remorques, comme la team Daunat avec pas moins de 3 SM, une Visa et une DS d'assistance, seul le tracteur n'est malheureusement pas un U55.

 

  La place paoli s'anime au fur et à mesure des arrivées des autos pour les vérifs. C'est l'occasion de faire tranquillement le tour des voitures et d'approcher les équipages vedettes. Si les Porsches représentent inévitablement le gros du plateau, une belle palette de curiosités est à voir.  Si la Stratos de Comas fait sensation, la Traction du balanin François Loverini n'est pas en reste et s'offre les honneurs de la télévision. Diac, Calberson, Radiola, les R5 Turbo se déclinent à toutes les sauces. Quelques groupes B personnifiée par une 037 ouvreuse et une mythique 205 T16. Splendide Lancia Flavia à la ligne élégante, rare Capri Perana à moteur V8 et étonnante berline Fiat 124 Abarth. Arrivée attendue de la BMW M3 FXI318 et de la R5 Turbo de Manzagol. Bel exemple d'engagement que celui d'Handi Rally Passion qui fait découvrir le rallye aux jeune handicapés.

 Pierre Orsini himself était présent et dédicaçait son livre "Mes 15 ans de Rallyes".

 

 La journée s'achève au pied du phare de la Pietra où les autos regagnent le parc fermé.

 

 Mercredi, la journée s'annonce chargée avec pas moins de cinq spéciales au programme. Mais le chiffre est revu à la baisse avec l'annulation de la première qui devait emprunter la route des Agriates. C'est donc de Murato que s'élancera le Tour de Corse Historique. Et déjà les premier abandons. La 104 de Ordioni sur mécanique en liaison ne ralliera pas le départ. Dés les premier kilomètres, grosse sortie pour la R5 Turbo de De Gentili, suivi au même endroit par la Porsche d'Antonini. Plus tard c'est une Ferrari qui termine sur le toît  et Pescarolo doît quitter la course pour faire réparer le coupé Napoléon.

 Les Agriates, le Nebbiu, la Castagniccia, avec arrêt aux sources d'Orezza, et retour sur la Balagne pour terminer sur la superbe spéciale du bord de mer entre Calvi et Galéria. Les voitures rallieront en liaison le golfe de Porto illuminé par le soleil couchant.

  Au terme de cette première journée éprouvante, la Porscha de Gache est en tête devant l'Escorte de Depons. Le duo Andruet / Biche se classe en troisième position devant Manzagol et Magini. Cinquième place pour Oreille qui annonçait reprendre "doucement". Padrona le suit à la sixième place. Chantriaux prend la tête des Classics en 941/6 devant la 911 de Muller et la 3.0 CSL de Cochin.

 

 

 Décollage en douceur Jeudi matin du côté des gorges de la Spelonca. Départ du village d'Ota, au pied des roches cathédrales, pour un tracé sinueux qui emprunte le double pont et l'épingle qui conduit au vertigineux tracé qui grimpe à Marignana. Puis retour par un tracé plus conventionnel du côté du col de Sarzoghju pour rejoindre le regroupement à Suariccio où un buffet a été préparé par les jeunes de l'association ........ . Direction ensuite la vallée du Prunelli par le redoutable col de Scallela où Chantriaux effectue un passage spectaculaire avec une 914 rendue difficilement contrôlable par la casse du train arrière. L'ultime spéciale du côté des Martini offre une vue imprenable sur le golfe de Propriano, arrivée du jour.

 Gache conserve la tête du classement à trois minutes d'Andruet. Padrona se rapproche dangereusement suivit de Dumas. Oreille et Manzagol sont respectivement cinquième et sixième. Muller passe en tête du classic devant Chantriaux qui écope de trois minutes de pénalités. Cochin est troisième.

 

 La pluie s'invite au départ de la troisième étape. Elle ne décourage pas les spectacteurs à la bosse de Calvese et au pont tordu de Calzola. Après deux spéciales glissantes, le soleil se montre timidement pour le veau à la broche de Porto Pollo. Mais il faut repartir à l'assaut de l'Alta Rocca et du col de Bacinu. Les assistances s'étalent dans Porto-Vecchio et la population vient admirer les bolides.

 Comas signe le premier scratch du jour sur la Stratos, mais Gache prend la tête sur les trois autres spéciales et conforte son avance sur Andruet à plus de 4 minutes. Les gloires du Tour de Corse se font la guerre pour le podium. Oreillen'est qu'à 1 minute et 38 secondes d'Andruet et Manzagol est à moins d'une minute de la troisième marche du podium.

 

 

 Samedi, dernier jour. retour vers le Nord par la montagne. Le col de la Vacca est encore une spéciale à l'ancienne mais plus pour longtemps. Puis c'est la longue de Ghisoni par le défilé et la célèbre épingle. L'avant dernière spéciale dans le Boziu est annulée pour cause d'incendie et le rallye s'achève sur la spéciale de Novella et le retour en Balagne par San Colombanu.

 C'est Comas qui signe les trois meilleurs temps de la journée. La Stratos est une vraie fusée. Dominique Depons viens également mettre un peu la pagaille dans le troupeau de Porsches avec son Escort et termine deux fois troisième.

 Toutefois, ce sont bien trois Porsches qui terminent sur le podium à Ile-Rousse.

 

 

 Philippe Gache et Nicolas Rivière remportent ce 11ème Tour de Corse Historique particulièrement mouvementé devant le mythique duo Andruet / Biche. Alain Oreille fait un retour en force et montre qu'il n'a pas perdu la main  en terminant troisième avec Christophe Causan.

 C'est également une Porsche qui remporte la catégorie Classic avec l'équipage Muller / Raverat.

 En régularité, victoire de Roland et Amélie Chevalier sur R5 Turbo en moyenne intermédiaire. Eugenio Rossi et Marco Tarenzi sont second au général et premiers de la moyenne basse et de la catégorie Historique sur Lancia Flavia coupé de 1966. La R5 Turbo de Jean Albert Poller et Patrice Brunet est troisième au général et seconde de la moyenne intermédiaire. Jean Louis Royer et Sylvain Malloue remportent la moyenne haute sur Porsche 911 SC.

 Arrivée remarquée des autos d'Handi Rally Passion.  Une belle démonstration de force et une formidable leçon de vie de la part de ces jeunes passionnés.

 

 

La journée s'achève avec la remise des prix et le visionnage des superbes images de l'épreuve en guise de clap de fin.

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